Prop’OMiel en mission aux Comores : science, inclusion et biodiversité
Le projet Prop’OMiel poursuit son développement dans l’océan Indien. Après La Réunion et les Seychelles, une mission s’est tenue aux Comores afin de renforcer les partenariats scientifiques, de rencontrer les communautés locales et de préparer l’installation des futurs ruchers.

Rencontres scientifiques et institutionnelles
Pendant plusieurs jours, Jennyfer Yong-Sang et Jimmy Chane Ming, membres de l’unité analytique, ont mené un programme riche en échanges. Ils ont rencontré la Faculté des Sciences et Techniques (FST) et les étudiants de la Licence Production Animale et du Master Produits de rentes, avant d’échanger avec les institutions comoriennes : Université des Comores, INRAPE, SCAC, ONUDI, entre autres. Ces discussions ont permis de présenter le projet, de consolider les partenariats de recherche et d’envisager de futures collaborations.
À la rencontre des apiculteurs et des communautés
La mission a également conduit l’équipe sur le terrain, au contact des apiculteurs et des habitants des villages. Les visites de sites, notamment dans les mangroves, ont permis d’identifier les zones les plus favorables à l’implantation des ruchers. Ces écosystèmes, véritables réservoirs de biodiversité, représentent un atout majeur pour l’étude des produits de la ruche.


Un moment marquant a été la rencontre avec la communauté des femmes. Dans chaque village, ce sont elles qui auront la responsabilité de la gestion des ruchers. Leur implication traduit la volonté de Prop’OMiel de promouvoir une apiculture durable, inclusive et porteuse de retombées locales.
Formation et perspectives
La mission s’est conclue par une session de formation et de débriefing avec la FST. Cette étape a permis de renforcer les compétences locales et de préparer les prochaines phases du projet, notamment l’installation des ruchers pilotes aux Comores.
Un projet de coopération régionale
Porté par le GIP CYROI, le projet Prop’OMiel vise à étudier les propriétés bioactives du miel, du pollen et de la propolis, à valoriser les produits de la ruche et à préserver les écosystèmes sensibles de l’océan Indien. Cette mission aux Comores illustre pleinement l’ambition du projet : associer science, société et biodiversité pour construire des solutions durables et régionales.

